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A l’initiative d’un consortium de trois Organisations non gouvernementales (ONG) dont Initiatives climat en Afrique francophone (ICAF), l’Association Nature et Développement (NATUDEV) et SOS ENERGIE, avec l’appui financier du Programme de Micro-Financement du Fonds pour l’environnement Mondial (PMF/FEM) il s’est tenu un atelier de restitution d’un programme de coopération Sud-Sud sur l’agroécologie en présence de participants de dix pays d’Afrique francophone. Ledit atelier, qui a duré cinq jours, a été clôturé par une cérémonie de remise de trophées aux lauréats de quatre pays, dans la soirée du vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou.
Pour cette année 2021, les trophées « Initiatives climat Afrique francophone» ont été décernés à quatre lauréats (entreprises et organisations) venus du Sénégal, du Niger, du Bénin et du Togo.
Selon Alexis Kaboré, président de l’association Nature et développement (Natudev) et représentant du consortium des trois Organisations non gouvernementales (ONG) qui portent le projet Coopération Sud-Sud, c’est une tradition de l’ONG ICAF de primer, chaque année, les meilleures expériences innovantes en matière de mode de production résiliente du changement climatique à travers l’Afrique francophone.
Et, pour cette année, « il y a eu près de 300 expériences à travers l’Afrique francophone qui ont été présélectionnées, puis sélectionnées jusqu’à ce qu’on retienne quatre lauréats », a-t-il fait savoir.
Avoir un meilleur rendement, mais aussi permettre au sol d’être sain
Pour l’un des lauréats, Maxwell Yaovi, Directeur exécutif de l’ONG Centre d’action pour le développement rural (CADR) du Togo, c’est tant d’années de travail et d’abnégation sur les biofertilisants solide et liquide qui leur valent cette distinction.
Les biofertilisants solide et liquide, « ce sont des engrais organiques qui, non seulement permettent d’avoir un meilleur rendement, mais aussi de permettre au sol d’être sain. Ce sont des procédés à travers les matériels locaux dont nous disposons que nous arrivons à concevoir ces solutions », a-t-il expliqué.
Ce prix signifie également, pour lui et son organisation, un appel à plus d’ardeur au travail, notamment permettre aux populations de son pays de s’approprier leurs initiatives. « Le fait de recevoir ce prix, c’est un encouragement, un début ; ça nous incite à travailler d’arrache-pied pour relever d’autres défis liés au changement climatique », a-t-il poursuivi.
Paul Djiguimdé, Conseiller technique au ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Burkina Faso, dit être venu encourager les « belles » initiatives qui ont été développées.
Contribuer à la prise de conscience des effets négatifs des changements climatiques
« Nous ne pouvions pas rester en marge de telles initiatives. Nous sommes venus pour encourager les belles initiatives qui ont été développées pour permettre à nos pays respectifs de pouvoir davantage lutter contre les changements climatiques, de pouvoir davantage s’adapter aux effets néfastes de ces changements climatiques », a-t-il dit.
Le projet dont il est question ici est dénommé Coopération Sud-Sud. Des dires de Alexis Kaboré, il est « pour que pour une fois les renforcements des capacités, les formations, les échanges d’expériences se déroulent entre nous acteurs du Sud qui portent des initiatives pertinentes porteuses d’avenir pour la préservation de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques, la lutte contre la désertification et la lutte contre la dégradation de la biodiversité », a-t-il indiqué avant de rappeler la thématique de cette année : « Les biofertilisants et les bioprotecteurs », c’est-à-dire des engrais naturels et des pesticides naturels.
Le programme de coopération Sud-Sud, a été lancé à l’occasion de la COP22, en 2016. Il est mis en œuvre par Initiatives climat Maroc et Initiatives climat France. Ses objectifs : contribuer à la prise de conscience des effets négatifs des changements climatiques et renforcer les capacités des porteurs de projets qui agissent pour atténuer ces effets des changements du climat et pour s’adapter à ces modifications.
Service communication NATUDEV en collaboration avec Burkina 24