A l’initiative du consortium APAC en collaboration avec l’association Nature et développement (NATUDEV), il s’est ouvert, ce mardi 16 novembre 2021 à Ouagadougou, la première assemblée sous-régionale de l’Afrique de l’Ouest des Aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC-Territoires de vie) Elle s’est tenue avec le soutien financier du Programme de Micro-Financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) et Natural Justice.
Du 16 au 19 novembre 2021, des participants venus du Sénégal, de la Gambie, de la France, du Ghana, du Mali, de la Guinée, du Bénin, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Togo et du Burkina Faso auront pour tâches de « partager leurs succès, leurs ambitions, prendre des résolutions et s’accorder sur ce qu’ils pensent être les meilleures politiques et actions à mener » pour la défense et la conservation des APAC dans la sous-région.
Une sortie terrain, dans la province du Boulkiemdé, marquera, comme le dit le président de l’association Nature et développement (NATUDEV) et coordonnateur régional pour le Sahel du consortium mondial APAC, Alexis Kaboré, une pause dans les travaux en salle et contribuera sans doute à inspirer les réflexions.
Selon le président de l’Association nationale des APAC-territoires de vie au Burkina Faso (ASAPAC-BF), Issaka Yamba, et son prédécesseur, la préoccupation majeure des communautés locales est la reconnaissance juridique des APAC.
Cette reconnaissance souhaitée, consisterait en l’adoption de textes juridiques appropriés qui constateraient l’existence des APAC et reconnaîtraient les trois piliers essentiels qui font d’un site socio-naturel une APAC : l’existence d’un lien fort entre le site et les membres de la (ou des) communauté (s) à qui il appartient ; une gouvernance et une gestion du site par la ou les populations directement concernée (s) ; et un effet de conservation de la biodiversité et de bien-être de la ou des communauté (s) locale (s). Il a également souhaité que le ministère de l’environnement invite ses services déconcentrés à soutenir au quotidien les communautés à la base.
Thomas Yampa, Directeur de cabinet, représentant le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, a fait savoir que l’approche des APAC par les communautés est très essentielle pour le gouvernement et son ministère.
« L’approche des APAC par les communautés est très essentielle pour le gouvernement et notre ministère en ce qu’elle nous permet d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés au niveau national et international dans le sens de la conservation de la biodiversité », a-t-il indiqué.
Egalement, se basant sur les conventions internationales, il fait remarquer que les 14% du territoire national, constitués en aires classées, ne sont pas suffisants. « On devrait tendre vers un tiers de notre territoire national, c‘est-à-dire 30% », a-t-il dit.
Et de faire savoir les attentes du ministère au sortir de cette assemblée sous-régionale. « Nous attendons des participants, qu’il y ait des propositions dans le sens de la conservation et même de la reconnaissance juridique de ces territoires sous forme des espaces classés pour les communautés », a-t-il confié.
Pour lui, « on ne peut pas prendre tout le territoire pour des exploitations économiques. Il faut qu’on conserve une partie pour soutenir la résilience face au climat, à la biodiversité dont nous dépendons », a-t-il expliqué.
Pour rappel, les Aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC-Territoires de vie) sont une nouvelle approche internationalement reconnue pour sa pertinence dans la conservation de la biodiversité et l’amélioration des conditions d’existence des populations par la valorisation durable de leurs patrimoines naturels.
Au Burkina Faso, les APAC-Territoires de vie correspondent aux sites naturels conservés par les communautés villageoises tels que les forêts et les points d’eau sacrés, les forêts villageoises, les aires et mares pastorales, les Zones villageoises d’intérêt cynégétique (Zovic).
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24 en collaboration avec le service de Communication NATUDEV
A l’initiative d’un consortium de trois Organisations non gouvernementales (ONG) dont Initiatives climat en Afrique francophone (ICAF), l’Association Nature et Développement (NATUDEV) et SOS ENERGIE, avec l’appui financier du Programme de Micro-Financement du Fonds pour l’environnement Mondial (PMF/FEM) il s’est tenu un atelier de restitution d’un programme de coopération Sud-Sud sur l’agroécologie en présence de participants de dix pays d’Afrique francophone. Ledit atelier, qui a duré cinq jours, a été clôturé par une cérémonie de remise de trophées aux lauréats de quatre pays, dans la soirée du vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou.
Pour cette année 2021, les trophées « Initiatives climat Afrique francophone» ont été décernés à quatre lauréats (entreprises et organisations) venus du Sénégal, du Niger, du Bénin et du Togo.
Selon Alexis Kaboré, président de l’association Nature et développement (Natudev) et représentant du consortium des trois Organisations non gouvernementales (ONG) qui portent le projet Coopération Sud-Sud, c’est une tradition de l’ONG ICAF de primer, chaque année, les meilleures expériences innovantes en matière de mode de production résiliente du changement climatique à travers l’Afrique francophone.
Et, pour cette année, « il y a eu près de 300 expériences à travers l’Afrique francophone qui ont été présélectionnées, puis sélectionnées jusqu’à ce qu’on retienne quatre lauréats », a-t-il fait savoir.
Avoir un meilleur rendement, mais aussi permettre au sol d’être sain
Pour l’un des lauréats, Maxwell Yaovi, Directeur exécutif de l’ONG Centre d’action pour le développement rural (CADR) du Togo, c’est tant d’années de travail et d’abnégation sur les biofertilisants solide et liquide qui leur valent cette distinction.
Les biofertilisants solide et liquide, « ce sont des engrais organiques qui, non seulement permettent d’avoir un meilleur rendement, mais aussi de permettre au sol d’être sain. Ce sont des procédés à travers les matériels locaux dont nous disposons que nous arrivons à concevoir ces solutions », a-t-il expliqué.
Ce prix signifie également, pour lui et son organisation, un appel à plus d’ardeur au travail, notamment permettre aux populations de son pays de s’approprier leurs initiatives. « Le fait de recevoir ce prix, c’est un encouragement, un début ; ça nous incite à travailler d’arrache-pied pour relever d’autres défis liés au changement climatique », a-t-il poursuivi.
Paul Djiguimdé, Conseiller technique au ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Burkina Faso, dit être venu encourager les « belles » initiatives qui ont été développées.
Contribuer à la prise de conscience des effets négatifs des changements climatiques
« Nous ne pouvions pas rester en marge de telles initiatives. Nous sommes venus pour encourager les belles initiatives qui ont été développées pour permettre à nos pays respectifs de pouvoir davantage lutter contre les changements climatiques, de pouvoir davantage s’adapter aux effets néfastes de ces changements climatiques », a-t-il dit.
Le projet dont il est question ici est dénommé Coopération Sud-Sud. Des dires de Alexis Kaboré, il est « pour que pour une fois les renforcements des capacités, les formations, les échanges d’expériences se déroulent entre nous acteurs du Sud qui portent des initiatives pertinentes porteuses d’avenir pour la préservation de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques, la lutte contre la désertification et la lutte contre la dégradation de la biodiversité », a-t-il indiqué avant de rappeler la thématique de cette année : « Les biofertilisants et les bioprotecteurs », c’est-à-dire des engrais naturels et des pesticides naturels.
Le programme de coopération Sud-Sud, a été lancé à l’occasion de la COP22, en 2016. Il est mis en œuvre par Initiatives climat Maroc et Initiatives climat France. Ses objectifs : contribuer à la prise de conscience des effets négatifs des changements climatiques et renforcer les capacités des porteurs de projets qui agissent pour atténuer ces effets des changements du climat et pour s’adapter à ces modifications.
Service communication NATUDEV en collaboration avec Burkina 24
L’Association nationale des Aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire du Burkina Faso (ASAPAC-BF) et l’Association Nature et Développement (NATUDEV) ont organisé du 21 au 24 septembre 2021 à Ouagadougou, la première assemblée nationale des APAC-Territoires de vie au Burkina Faso. Il a été question de la conservation des sites naturels à gouvernance communautaire à la base notamment les forêts et les points d’eau sacrés, les forêts villageoises, les aires et mares pastorales, les Zones villageoises d’intérêt cynégétiques (ZOVIC).
Etendre et ancrer l’approche des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC-Territoires de vie) sur le territoire-national et partant aux autres pays du Sahel. C’est l’objectif de la première assemblée nationale des APAC-Territoires de vie, tenue du 21 au 24 septembre 2021, à Ouagadougou. L’initiative est de l’Association nationale des Aires territoires du patrimoine autochtone et communautaire du Burkina Faso (ASAPAC-BF) et l’Association Nature et développement (NATUDEV). Première du genre au Burkina Faso, cette assemblée nationale des APAC-Territoires de vie s’est tenue avec le soutien du Consortium mondial APAC et le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM).
C’est au total une soixantaine de participants de 25 structures associatives et communautaires et des représentants du Bénin, du Ghana, du Niger, du Sénégal, et du Tchad qui ont pris part à ce grand rendez-vous national sur les APAC-Territoires de vie du Burkina. De quoi réjouir le président de l’ASAPAC, Issaka Yamba KABORE qui s’est félicité de la réussite de cette première édition. Elle constitue, selon lui, un cadre idéal de partage d’expériences dans la gestion des APAC-Territoires de vie qu’il faut travailler à pérenniser.
APAC-Territoires de vie, nouvelle approche de conservation de l’environnement et de la biodiversité
« Plusieurs actions anthropiques menacent l’existence des APAC-Territoires de vie au Burkina Faso » indique le Président de NATUDEV, Alexis KABORE, par ailleurs Coordonnateur du Consortium Mondial APAC pour la région du Sahel. Elles connaissent, selon lui, un niveau de dégradation préoccupant et continuent de subir des menaces très sérieuses. Leur diversité biologique et leur superficie ne sont pas suffisamment sécurisées. Pour Monsieur Alexis KABORE, les communautés doivent poursuivre les efforts de sauvegarde dans un cadre de solidarité et faire des plaidoyers auprès des autorités pour avoir des reconnaissances juridiques et les moyens nécessaires pour aménager, protéger et restaurer leurs sites naturels. D’où la pertinence de l’assemblée générale qui constitue, selon lui, un cadre de réflexion et de promotion afin de plaider en faveur des APAC-Territoires de vie.
De son côté, le Ministre des Ressources animales et halieutiques Tegwendé Modeste YERBAMGA, a félicité les organisateurs pour la promotion de cette nouvelle approche de conservation de l’environnement et de la biodiversité. Il les a rassurés du soutien inconditionnel du gouvernement à les accompagner. Le ministre Yerbanga dit attendre beaucoup des réflexions, notamment des propositions d’actions pertinentes pour la conservation des sites naturels d’intérêt particulier, mais également, sur les formes de reconnaissance juridique permettant la sécurisation des APAC et leur contribution au mieux-être des communautés locales.
La conservation communautaire de la biodiversité nécessite le soutien de tous.
Le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) est jusque-là le partenaire qui appuie cette nouvelle approche de la conservation de la biodiversité au Burkina Faso à travers l’ASAPAC et NATUDEV. Selon le coordonnateur national du PMF/FEM, Noël Compaoré, l’histoire de l’ASAPAC remonte à 2015 avec NATUDEV et le consortium mondial APAC. Et de préciser que conformément à la stratégie nationale du PMF/FEM pour la phase opérationnelle en cours du FEM de 2020 à 2024 et sur le plan national de riposte à la COVID-19, le programme a financé neuf organisations dont les activités couvrent les domaines de l’environnement, de l’élevage et de la culture ». Le coordonnateur national du PMF/FEM, Noël Compaoré a promis que 20% des ressources des fonds « STAR » seront affectées à des projets de préservation de la diversité biologique.
Un appui financier que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste YERBANGA, par ailleurs Co-patron de la cérémonie d’avec les ministres de l’Environnement, de la Culture, des Arts et du Tourisme, a apprécié et a salué. Pour lui, « l’un des axes majeurs de la politique nationale du Burkina Faso en matière d’environnement est la conservation de la biodiversité. Or, ni l’Etat seul, ni les forêts classées nationales seules, ne peuvent assurer la sauvegarde de tout cet inestimable patrimoine naturel. C’est pourquoi à l’en croire, le gouvernement, tout en assumant les responsabilités qui sont les siennes, en appelle à la contribution de tous ».
« Le Processus des APAC au Burkina Faso et dans le Sahel »
Les quatre jours de la première assemblée nationale des APAC-Territoires de vie, tenue du 21 au 24 septembre 2021 ont été riches en communication et partage d’expérience.
La première communication a porté sur « le Processus des APAC au Burkina Faso et dans le Sahel ». Dispensée par Dr. Alexis KABORE (Président de NATUDEV et Coordonnateur du Consortium mondial pour le Sahel), elle a servi de cadre d’immersion des participants à la dynamique des APAC-Territoires de Vie. Elle a essentiellement porté sur : la définition des APAC ; leurs caractéristiques ; les quatre (04) situation d’APAC à savoir les APAC emblématiques, les APAC définies, les APAC perturbées et les APAC désirées ; l’historique des APAC au Burkina et dans le monde ; les types d’APAC (les sites sacrés, les forêts villageoises, les espaces pastoraux communautaires et les Zones villageoises d’intérêt cynégétique) ; et les activités de soutien aux APAC du Burkina ;
La deuxième communication a été assurée par Mr. Salifou OUOBA, Consultant juriste environnementaliste. Elle a contribué à renforcer la connaissance des participants en matière de cadre juridique institutionnel des APAC au Burkina Faso. Cette communication a spécifiquement porté sur : l’historique des aires naturelles communautaires du Burkina Faso; le répertoire et l’analyse de textes juridiques traitant des types d’aires conservées ou APAC au Burkina Faso ; le cadre institutionnel de reconnaissance et de sécurisation des aires conservées suivant le répertoire et l’analyse du cadre juridique ; les formes de sécurisation des aires protégées suivant le répertoire et l’analyse de cadre juridique ; et les textes de reconnaissance juridique des APAC.
« La reconnaissance juridique des APAC : Enjeux et perspectives »
A la suite de Mr. OUOBA, Madame Sokhna Dié Ka DIA, Chargée de programme de l’ONG NATURAL JUSTICE a, elle aussi, tenu le public en haleine pendant une trentaine de minutes par sa communication « la reconnaissance juridique des APAC : Enjeux et perspectives ». Il était question de revisiter : Le contexte mondial des APAC ; Les enjeux relatifs à leur reconnaissance ; Les défis liés à la reconnaissance des APAC ; Les aspirations juridiques des communautés gardiennes des APAC ; Et les options qui s’offrent aux communautés.
La quatrième communication a porté sur la « Place des APAC dans la Monographie de la Diversité Biologique du Burkina Faso et le Cadre mondial post-2020 de la Diversité Biologique ». Cette présentation a été faite par Monsieur OUOBA Daogo, Assistant du Point Focal National de la Convention sur la Diversité Biologique au Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, Burkina Faso.
Monsieur Salatou SAMBOU du Sénégal, Coordonnateur régional du Consortium APAC pour les écosystèmes marins et côtiers en Afrique de l’Ouest, s’est entretenu avec les participants sur le thème : « Améliorer la diversité et la qualité de la gouvernance des aires protégées ». Ainsi, il a fait cas de Kawawana qui est une aire protégée qui se trouve au nord de Ziguinchor (Sénégal).
« L’Introduction aux APAC-Territoire de vie et au Consortium APAC » a été assurée par Madame Holly Jonas, Coordinatrice Internationale du Consortium APAC. Elle s’est faite par diffusion d’un enregistrement audio-visuel. Son intervention a porté sur les APAC de façon générale et le Consortium en particulier.
Le Coordonnateur Afrique du Consortium APAC, Christian Chatelain a échangé par visio-conférence avec les participant à la première assemblée nationale des APAC territoires de vie sur les « Exemples d’APAC en Afrique et dans le monde »
De la visite terrain de l’APAC de Bazoulé (la mare aux crocodiles sacrés).
Les participants ont effectué une visite d’une APAC emblématique de renommée internationale. Il s’agit de la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé. Bazoulé est un village situé à 35 km de Ouagadougou.
Ils ont eu des échanges avec le chef de Baoulé sur l’historique des crocodiles sacrés de Bazoulé et les différents sacrifices et rituel qui sont liés aux crocodiles. Ils ont échangé avec les membres de l’Association Tourisme et Développement de Bazoulé (ATDB). Il était plus question de gouvernance et de stratégies de gestion de la mare mise en place par l’ATDB, et des difficultés rencontrées.
La première Assemblée nationale sur les APAC-Territoires de vie du Burkina a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur cinq thématiques. Cinq groupes d’une dizaine de personnes ont été formés pour travailler sur des thématiques suivantes : « Communication : stratégie de communication du réseau APAC-Sahel pour la visibilité, la mobilisation et les échanges entre membres et vis-à-vis du public » ; « Reconnaissance juridique : Forme appropriée de reconnaissance juridique et stratégie pour l’obtenir » ; « Décentralisation : Politique de décentralisation des réseaux nationaux pour une présence et appropriation des acteurs locaux à l’intérieur des pays » ; «Actions : Plan d’action pour la conservation des APAC-Territoires de vie » ; « Coopération internationale : organisation et participation des AG Afrique de l’Ouest et Afrique, participation aux activités du ICCA, priorités pour le Cadre mondial de la biodiversité après 2020 ».
Sous la présidence de Monsieur Siméon Sawadogo, Ministre de L’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, sous la co-présidence de Dr Élise Foniyama Ilboudo/Thiombiano, Ministre de la Culture, des Arts et du tourisme, et sous la co-présidence de Dr Tegwendé Modeste Yerbanga, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, les Associations NATUDEV et ASAPAC-BF (Association nationale des APAC du Burkina Faso) organisent, du 21 au 24 septembre 2021, la première Assemblée Nationale des APAC-Territoires de vie du Burkina Faso, à Ouagadougou au Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA.
L’atelier vise à contribuer à la conservation des ressources naturelles au Burkina Faso à travers la promotion de l’approche APAC-Territoires de vie. A savoir les Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC-Territoires de vie) qui sont une nouvelle approche internationalement reconnue pour sa pertinence dans la conservation de la biodiversité et l’amélioration des conditions d’existence des populations par la valorisation durable de leurs patrimoines naturels.
Au Burkina Faso, les APAC-Territoires de vie correspondent aux sites naturels conservés par les communautés villageoises tels que les forêts villageoises, les aires et mares pastorales, les zones villageoises d’intérêt cynégétique (Zovic), les bois et les points d’eau sacrés.
La rencontre réunira principalement des représentants de communautés villageoises, du Burkina Faso et d’autres pays du Sahel (Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Benin), porteuses d’expériences inspirantes en matière de gouvernance communautaire durable d’espaces naturels.
Conservons nos arbres, nos brousses, nos eaux, nos bois sacrés pour le bien de tous !
La structure recruteur : La société Plateforme Du Naturel (PDN), Ouagadougou.
La société Plateforme du Naturel (PDN) est spécialisée dans la commercialisation des produits forestiers non ligneux, en particulier du miel et du beurre de karité ainsi que de leurs produits dérivés (cire, ruches, savons…).
La vision de PDN est de faire de la valorisation des produits locaux issus des forêts une activité à part entière qui acquiert une autonomie financière et dont les bénéfices serviront au financement non seulement des producteurs partenaires, mais aussi au réinvestissement dans les activités de conservation des ressources forestières. PDN se veut ainsi être une entreprise d’économie sociale et solidaire dont la vocation est d’exercer des activités économiques, rentables et naturelles.
II. Missions et responsabilités liées à l’emploi
Sous l’autorité du Responsable commercial et marketing, l’agent commercial aura pour mission de :
Démarcher et fidéliser les clients
Prospecter de potentiels clients du miel et du beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Présenter les produits et les services de sa société notamment le miel et le beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Transmission des commandes aux différents fabricants
Compte rendu de son activité et de ses résultats à la hiérarchie
Ainsi que toutes autres tâches qui sera confiées par sa hiérarchie.
III. Profil du Candidat ou de la Candidate
Être titulaire d’un BEPC au moins.
IV. Composition du dossier de candidature :
– Un CV daté et signé
Les dossiers de candidature doivent être envoyés par email à l’adresse suivante : contact@associationnatudev.org; par WhatsApp sur le numéro 76 62 10 84 ou déposer physiquement au siège de l’Association Nature et Développement (NATUDEV). Pour tout renseignement, contacter nous au (+226) 63 03 91 91.
La date limite de réception des candidatures est fixée au 20 septembre 2021.
La structure recruteur : La société Plateforme Du Naturel (PDN), Ouagadougou.
La société Plateforme du Naturel (PDN) est spécialisée dans la commercialisation des produits forestiers non ligneux, en particulier du miel et du beurre de karité ainsi que de leurs produits dérivés (cire, ruches, savons…).
La vision de PDN est de faire de la valorisation des produits locaux issus des forêts une activité à part entière qui acquiert une autonomie financière et dont les bénéfices serviront au financement non seulement des producteurs partenaires, mais aussi au réinvestissement dans les activités de conservation des ressources forestières. PDN se veut ainsi être une entreprise d’économie sociale et solidaire dont la vocation est d’exercer des activités économiques, rentables et naturelles.
II. Missions et responsabilités liées à l’emploi
Sous l’autorité du Responsable commercial et marketing, l’agent commercial de :
Démarcher et fidéliser les clients
Prospecter de potentiels clients du miel et du beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Présenter les produits et les services de sa société notamment le miel et le beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Négocier les prix
Transmission des commandes aux différents fabricants
Compte rendu de son activité et de ses résultats à la hiérarchie
III. Profil du Candidat ou de la Candidate
Etre titulaire d’un BAC+2 en Marketing et Commerce ou en Marketing et Management ou tout autre diplôme équivalent.
IV. Composition du dossier de candidature :
– Un CV daté et signé
Les dossiers de candidature doivent être envoyés par email à l’adresse suivante : contact@associationnatudev.org; par WhatsApp sur le numéro 76 62 10 84 à déposer physiquement au siège de l’Association Nature et Développement (NATUDEV). Pour tout renseignement, contacter au 63 03 91 91
La date limite de réception des candidatures est fixée au 31 juillet 2021.
La structure recruteur : La société Plateforme Du Naturel (PDN), Ouagadougou.
La société Plateforme du Naturel (PDN) est spécialisée dans la commercialisation des produits forestiers non ligneux, en particulier du miel et du beurre de karité ainsi que de leurs produits dérivés (cire, ruches, savons…).
La vision de PDN est de faire de la valorisation des produits locaux issus des forêts une activité à part entière qui acquiert une autonomie financière et dont les bénéfices serviront au financement non seulement des producteurs partenaires, mais aussi au réinvestissement dans les activités de conservation des ressources forestières. PDN se veut ainsi être une entreprise d’économie sociale et solidaire dont la vocation est d’exercer des activités économiques, rentables et naturelles.
II. Missions et responsabilités liées à l’emploi
Sous l’autorité du Responsable commercial et marketing, l’agent commercial de :
Démarcher et fidéliser les clients
Prospecter de potentiels clients du miel et du beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Présenter les produits et les services de sa société notamment le miel et le beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso
Négocier les prix
Transmission des commandes aux différents fabricants
Compte rendu de son activité et de ses résultats à la hiérarchie
III. Profil du Candidat ou de la Candidate
Etre titulaire d’un BEPC
IV. Composition du dossier de candidature :
– Un CV daté et signé
Les dossiers de candidature doivent être envoyés par email à l’adresse suivante : contact@associationnatudev.org; par WhatsApp sur le numéro 76 62 10 84 à déposer physiquement au siège de l’Association Nature et Développement (NATUDEV). Pour tout renseignement, contacter au 63 03 91 91
La date limite de réception des candidatures est fixée au 31 juillet 2021.
« Bon miel du Burkina » vient de recevoir le renouvellement de sa certification ABNORM des mains du Ministre en charge du Commerce et de l’Industrie, Harouna KABORE. Ainsi donc, la chaîne de cueillette, de conditionnement et de vente de « Bon miel du Burkina » est déclarée conforme et respectueuse des normes de l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité. Tout cela pour le grand bonheur de la clientèle et des apiculteurs que NATUDEV et ULB-Coopération accompagnent dans le cadre de la protection du corridor du complexe PONASI au Centre-Sud.
Des acteurs de la promotion de la technique de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des exploitations agricoles de 8 pays d’Afrique ont partagé leurs expériences dans ce domaine du mardi 08 au vendredi 11 juin 2021 à Ouagadougou. C’était au cours d’un « Atelier international de formation collaborative en technique de Régénération Naturelle Assistée (RNA) des exploitations agricoles en Afrique ». Une initiative de l’Association NATUDEV en partenariat avec les associations SOSEB et ICAF avec l’appui PMF/FEM et du PNUD.
C’est au total des producteurs pratiquants de la RNA, des ONG spécialisées et de promotion de la RNA, des bureaux d’étude, des experts et des entreprises de huit (8) pays d’Afrique francophone qui ont pris part au rendez-vous du donné et du recevoir de Ouagadougou sur la RNA. C’est l’ « Atelier international de formation collaborative en technique de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des exploitations agricoles en Afrique ». Organisé du 08 au 11 juin 2021 par l’Association Nature et Développement (NATUDEV), en partenariat avec les associations SOS Energie au Burkina Faso (SOSEB) et Initiatives Climat en Afrique Francophone (ICAF) avec l’appui technique et financier du Programme de Micro-financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il s’agit du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, du Togo et du Burkina Faso.
Le principe de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) consiste, selon le Président de NATUDEV, Alexis Kaboré, « à identifier, à matérialiser et à protéger les jeunes sauvageons pour la régénération naturelle des parcs ou des formations naturelles. C’est une technique d’agroforesterie qui permet de protéger et gérer les repousses naturelles que produisent les souches d’arbres et arbustes dans les champs. La densité d’arbres recherchée varie entre 25 et 400 pieds à l’hectare selon l’écosystème et les objectifs poursuivis. Des ensemencements par semis directs peuvent également être opérés pour permettre d’enrichir la biodiversité de l’exploitation agricole ».
Des apprentissages réciproques pour de meilleurs taux de réussite sur le terrain !
Cette formation en RNA, indique Monsieur Kaboré, a pour objet « de contribuer à la lutte contre la déforestation et le changement climatique par la consolidation et la mise à l’échelle de bonnes pratiques dans le cadre d’échanges d’expériences Sud-Sud ». A l’en croire, il vise entre autres, à permettre des apprentissages réciproques en vue d’accroître les taux de réussite des expériences de RNA en Afrique et à faire émerger un réseau de partage d’informations et d’idées entre les acteurs du domaine.
A cet effet, la session a consisté en d’abord des communications sur les aspects novateurs et porteurs que chaque participant a expérimentés dans son pays. Acteurs d’appui et producteurs ont, à la phase des échanges, fait des observations et des suggestions. Ils ont, en plus, effectué une visite terrain pour découvrir l’expérience de RNA développée par des agriculteurs qu’accompagne NATUDEV dans la province du Nahouri au Sud Burkina.
La visite des champs et les échanges avec les producteurs ont porté sur les avantages de la RNA, les difficultés qu’ils rencontrent, les choix des espèces, les vertus des espèces qu’ils ont choisies d’entretenir, etc. Les visiteurs ont, par ailleurs, fait des observations, poser des inquiétudes et prodiguer des conseils. La question de la prévention des conflits éleveurs-agriculteurs a été particulièrement posée. Les producteurs ont affiché une assurance à ce sujet, au regard de leur expérience.
Des résolutions et des recommandations pour la vulgarisation d’une technique d’avenir
Les quatre jours d’atelier ont permis aux participants de prendre plusieurs résolutions et des recommandations dont nous avons obtenu une copie. Au titre des résolutions, les participants se sont engagés à :
-prendre en compte la différence des zones climatiques dans le choix des espèces végétales à préserver dans le cadre de la RNA ;
-impliquer davantage les femmes ;
-mettre en place un réseau sous régional des acteurs de la RNA avec pour mission de faire en sorte que les échanges soient maintenus ;
-toujours partager et diffuser les techniques et expériences apprises ;
-travailler à harmoniser la compréhension de la notion de RNA en faisant ressortir l’évolution de la technique dans les différents pays au fil des années et élaborer une fiche technique ;
-impliquer davantage les pouvoirs publics en charge de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage dans les activités concernant la RNA ;
-entreprendre un plaidoyer pour la prise en compte de la RNA dans les politiques publiques et les législations au vu de son importance économique, écologique et social ;
-considérer la RNA comme un savoir local, endogène amélioré ;
-prévoir systématiquement l’évaluation scientifique de la RNA.
Des recommandations aux Etats, aux PTF et aux ONG.
Au titre des recommandations, les participants recommandent aux Etats :
-la création d’un cadre juridique favorable à la pratique de la RNA et un appui institutionnel et financier aux acteurs ;
-la clarification du statut des espèces végétales dans les textes juridiques ;
-le renforcement des capacités des agents des ministères de l’agriculture et de l’environnement sur les essences naturelles fertilitaires ;
-la mise en place d’un cadre de concertation entre les autorités locales, les agriculteurs et les éleveurs notamment tels que des comités villageois ou communaux de veille dans le cadre de la RNA dans les zones où il en existe.
Aux Partenaires techniques et financiers, les participants recommandent l’accompagnement des initiatives de vulgarisation de la RNA compte tenu de son impact sur le changement climatique.
Quant à Initiatives Climat en Afrique Francophone (ICAF) et aux ONGs locales, les participants recommandent la production d’un module des pratiques de la RNA pour les producteurs en langue locale utilisable sur téléphone Android ; la création et animation d’un bulletin « RNA et Résilience climat en Afrique francophone » pour le partage des connaissances et la visibilité des expériences pertinentes par ICAF ; la réalisation d’un tutorat sur les techniques de la RNA ; l’institution du prix « Meilleur Acteur RNA » au niveau national et coopération Sud – sud ; et réalisation de sensibilisation sur la RNA à travers des caravanes, des camps pour les jeunes et les radios rurales pour toute la communauté.
Le Poste : un ou une Responsable markéting et commercial
La structure recruteur : La société Plateforme Du Naturel (PDN), Ouagadougou.
La société Plateforme du Naturel (PDN) est spécialisée dans la commercialisation des produits forestiers non ligneux, en particulier du miel et du beurre de karité ainsi que de leurs produits dérivés (cire, ruches, savons…).
La vision de PDN est de faire de la valorisation des produits locaux issus des forêts une activité à part entière qui acquiert une autonomie financière et dont les bénéfices serviront au financement non seulement des producteurs partenaires, mais aussi au réinvestissement dans les activités de conservation des ressources forestières. PDN se veut ainsi être une entreprise d’économie sociale et solidaire dont la vocation est d’exercer des activités économiques, rentables et naturelles.
II. Missions et responsabilités liées à l’emploi
Sous l’autorité du Directeur général, la mission du ou de la Responsable commerciale et marketing sera d’organiser et d’assurer la promotion et la commercialisation du miel et du beurre de karité et de leurs produits dérivés dans la ville de Ouagadougou, le reste du Burkina Faso et à l’international.
III. Profil du Candidat ou de la Candidate
Etre titulaire d’un Bac+4 (ou master 1) en Management Marketing, Ventes, Commerce, ou Gestion Commerciale ;
Justifiez d’une expérience de 03 ans minimum sur un poste de Responsable Commercial ou de Responsable Marketing au Burkina Faso.
IV. Composition du dossier de candidature :
– Lettre de motivation adressée à Monsieur le Directeur général de PDN,
– Un CV daté et signé et contenant les noms et contacts de trois (03) références professionnelles.
Les candidats présélectionnés devront ensuite fournir les éléments suivants :
Une copie légalisée de l’acte de naissance ;
Une copie légalisée de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè ;
Les copies légalisées des différents diplômes et attestations (de travail, de stage, de formation, etc.).
V. MODALITES DE RECRUTEMENT
Le recrutement se fera par présélection sur dossier suivi d’un entretien avec les candidat(e)s présélectionné(e)s.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés exclusivement par email à l’adresse suivante : contact@associationnatudev.org
La date limite de réception des candidatures est fixée au 13 juin 2021.