Categorie : PFNL
Association Nature et Développement (NATUDEV) a initié, le lundi 29 juin 2020, une communication en apiculture au profit de son équipe technique. Elle a porté sur le thème « Apiculture au Burkina Faso : contraintes et opportunités ».
L’une des ambitions de l’Association Nature et Développement (NATUDEV) est de faire de la promotion des produits forestiers non ligneux (PFNL) un moyen de gestion durable des ressources naturelles. C’est dans cette optique que NATUDEV a sollicité auprès d’un expert en apiculture une communication le lundi 29 juin 2020 sur le thème « Apiculture au Burkina Faso : contraintes et opportunités ». C’était en marge de la réunion d’équipe sur le bilan du Plan d’action quinquennal 2016-2020 de l’Association.
Selon Omar Kaboré, Assistant technique Aires protégées et Valorisation des ressources naturelles, il s’agit de consolider les connaissances des agents de NATUDEV sur l’apiculture. NATUDEV, confie-t-il, apporte un appui aux initiatives communautaires de développement de l’apiculture. Elle a mis en place à son siège à Ouagadougou une plateforme de commercialisation des PFNL dénommée « Plateforme du naturel » pour aider, non seulement à la recherche de marché, mais aussi à offrir des plus-values importantes pour les producteurs partenaires. La Plateforme est ouverte à eux pour le dépôt de leur miel à l’attention de l’importante clientèle qu’offre la capitale.
« A travers les produits de la ruche, tout le monde trouve son compte »
Selon le communicateur, Monsieur Jean Ismaël Ouédraogo, l’apiculture est une activité qui peut intéresser toutes les couches sociales, parce qu’« à travers les produits de la ruche tout le monde trouve son compte ».
Monsieur Ouédraogo invite tout le monde, « à prendre conscience que l’abeille est un insecte merveilleux et de faire l’apiculture au sens propre, c’est-à-dire qui ne consiste pas seulement à aller déposer des ruches et aller enlever le miel. C’est de l’apiculture primaire, ce n’est vraiment pas intéressant ». Le mieux, insiste-t-il, c’est de faire l’élevage des abeilles, qui consiste à prendre soin des abeilles, nourrir un intérêt pour l’abeille en utilisant moins de pesticides dans les champs, en sensibilisant davantage les gens, en plantant beaucoup plus d’arbres, en préservant les arbres qui sont déjà là. Monsieur Ouédraogo persiste, « Ccmme le Burkina Faso est autorisé à exporter son miel en Europe, il ne faut pas lésiner sur la qualité »
« Il n’y aura pas de développement sans la nature »
Monsieur Jean Ismaël Ouédraogo n’a pas manqué de saluer la vision et l’engagement de NATUDEV : « aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, il n’y aura pas de développement sans la nature. Et voir une association qui se nomme Nature et Développement. Je pense que c’est une association qui a compris les enjeux de développement durable, les enjeux de ce millénaire là et qui doit bénéficier de notre accompagnement. Je salue l’engagement de cette association dans le développement durable, dans le développement agroécologique et durable et je leur souhaite beaucoup de courage. Parce que concilier le développement avec la nature ce n’est pas la chose la plus facile à faire au Burkina Faso ».
Les participants ont exprimé leur satisfaction. Pour Alain Bembamba, Technicien Apicole, « le fait que la formation soit destinée à l’ensemble de l’équipe a été la bienvenue parce que tous les agents ne connaissent pas très bien le processus de production du miel, ses avantages mais aussi ses exigences. Personnellement, j’ai eu de nouvelles informations sur la procédure d’obtention du droit d’exportation du miel burkinabè en Europe. L’expert a confirmé que la filière apicole a de l’avenir dans notre pays. C’est une activité qui nourrit son homme ».
Service de Communication NATUDEV.